Troubles du Comportement Alimentaire
Nous pouvons penser que ces troubles sont peu courant, or ce n’est pas le cas. En effet, environ une femme sur dix est touchée par ces troubles en France, principalement de jeunes femmes.
Quels sont-ils ? Anorexie mentale*, boulimie*, hyperphagie boulimique*, orthorexie*, compulsion alimentaire, grignotages pathologiques, potomanie, binge eating disorder, night eating syndrome, phobie alimentaire (pour plus d’informations sur quelques définitions*, je vous invite à vous rendre sur le site internet de la fédération nationale des TCA : https://fna-tca.org/tca-definition/).
Plusieurs facteurs sont liés à ses troubles : génétiques, psychologiques, environnementaux, familiaux et socioculturels.
Ces troubles peuvent être simplement passagés ou perdurer et devenir grave au point d’engager la vie. C’est pourquoi, il ne faut pas les prendre à la légère. Ce sont de vrais pathologies qu'il ne faut pas laisser s’aggraver. Ils sont souvent dûs après un traumatisme ou déclenchés après un événement douloureux (séparation, décès, violences physiques ou morales…). Le rapport à la nourriture et/ou aux boissons est perturbé : soit par excès, soit par défaut d’apport.
L’alimentation est le moyen de pouvoir maîtriser sa peur après un bouleversement psychique mais cela n’est qu’illusoire. Souvent, derrière cette façade se cache des troubles émotionnels profonds qui engendrent un manque de confiance, une déformation corporelle et une estime de soi amoindrie.
Pour cela, je vous conseillerai lors de notre entretien d’adapter en fonction de vos troubles des nouvelles habitudes alimentaires dans le cadre de la réconciliation avec la nourriture, le plaisir de manger et le partage avec les autres. Un psychologue pourra compléter cette thérapie, si nécessaire.
Aussi, je proposerai lors de notre entretien un ou des supports en fonction des troubles rencontrés, à savoir : un carnet alimentaire, une évaluation corporelle, des exercices de pleine conscience…
